• En quittant Cairns, il nous restait une semaine pour parcourir 2700 kilomètres et visiter Darwin et ses environs. Nous avons donc roulé le plus possible pour avoir assez de temps à disposition pour visiter le Northern Territory. Il n'était pas question de rouler de nuit car le risque de heurter un kangourou était trop élevé, nous partions donc à l'aube (6h) et roulions jusqu'au crépuscule (18h30). Notre première matinée a été très divertissante car nous avons eu l'occasion de voir une multitude d'animaux et d'oiseaux ainsi que des serpents se réchauffant sur le bitume. A partir de dix heures, la faune n'est plus très active et visible car la chaleur se fait sentir. Les paysages n'étaient pas particulièrement variés,nous avons traversé de la savane, des étendues parsemées d'eucalyptus et des champs de termitières. Tout était plat à perte de vue et le tracé de la route impertubablement droit. Tels les touristes inexpérimentés, nous avons frôlé la panne d'essence, nous sommes arrivés à la pompe en hoquetant. Quel stress! Nous avons eu le temps d'imaginer tous les scénarios possibles et les éventuelles solutions le long des 70 kilomètres que nous avons parcourus à une vitesse de 60 km/h alors que la limitation était de 130. Nous avons bien sûr coupé la climatisation et résisté à l'envie d'ouvrir les fenêtres pour diminuer un maximum notre consommation. La traversée de l'outback, même si elle n'est pas particulièrement divertissante est une expérience intéressante car elle permet de se retrouver seul au milieu de nulle part. Certains villages sont isolés de 400 kilomètres. Nous rencontrions si peu de véhicules que chacun se saluait d'un geste de la main en se croisant. Nous avons été surpis de constater qu'alors que la majorité de la population vivant dans l'outback est aborigène, aucun d'entre eux n'était propriétaire de stations essence ou d'épicerie situées dans les villages.

    Nous sommes arrivés au parc national de Kakadu après presque quatre jours de route. Nous étions à la fin du mois d'avril et en pleine transition entre la saison humide et la saison sèche. Le niveau des rivières était encore très élevé, certains chemins inondés et le risque de voir des crocodiles élevé. Ainsi, la plupart des sites du parc étaient fermés. Nous avons tout de même pu admirer des peintures aborigènes sur des parois rocheuses et quelques cascades.

    N'ayant pu observer de crocodiles lors de notre visite à Kakadu, nous avons décidé de faire un tour en bateau sur une rivière. Cette attraction touristique se nomme le "crocodile jumping tour" car les organisateurs attachent des morceaux de viande de porc à l'extrémité d'une corde et font sauter les  crocodiles qui essaient de les attraper. Les grands reptiles auraient de toute façon été visibles sans cette mise en scène car la rivière en était infestée, mais cela nous a permis de les observer de plus près et en action.

    Le parc national de Litchfield est un paradis pour la baignade et le rafraîchissement. Nous avons testé les différents bassins et cascades et également approché d'immenses termitières.

    Une tradition aborigène veut que l'on brûle la forêt lors de la période de transition entre la saison sèche et celle humide. Ceci lui permet de se régénérer et évite de gros incendies lors de la période de sécheresse. Nous avons donc assisté à plusieurs feux.

    A Darwin, nous avons profité du casino, du marché nocturne au bord de la plage et du cinéma open air. La chaleur humide se faisant carrément sentir et l'impossibilité de se baigner dans la mer à cause des méduses nous ont incité à visiter un musée consacré à l'art aborigène, à la faune et la flore du Northern Territory ainsi qu'au terrible cyclone Tracy qui a dévasté la ville en 1974.

    Notre aventure australienne s'est terminée ici, mais elle ne sera sûrement pas la dernière.

    Outback

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    Parc national de kakadu

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    Crocodile jumping tour

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    Parc national de Litchfield

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    Darwin

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  • En route pour Cairns, nous avons fait halte à Crystal creek pour une baignade en rivière plus rafraîchissante qu'en mer et plus sûre aussi, puisqu'on ne risquait pas de rencontrer de méduses. Et concernant les crocos, on s'était renseigné et pas de soucis de ce côté-là non plus. 

    Nous avons traversé la zone touchée par le cyclone du mois de janvier et les lieux normalement touristiques comme Mission beach étaient déserts. Nous voulions faire une marche dans la forêt afin de voir des cassowaries (un genre d'autruche préhistorique à tête bleue) mais avons dû y renoncer car les sentiers étaient enfouis sous les arbres déracinés par le cyclone. Nous avons tout de même pu rencontrer ces drôles d'oiseau au camping. Ils étaient très curieux et fouinaient à proximité des tentes en quête de nourriture.

    Le but principal de notre arrêt à Cairns était de plonger à la grande barrière de corail. Nous avons sélectionné un tour de deux jours incluant six plongées dont une nocturne. Le jour précédant notre excursion, nous avons eu l'occasion de faire un rappel en piscine des exercices de sécurité et de manipulation de matériel. Nous n'avions pas replongé depuis quatre ans et nous étions tout rassurés et prêts pour nos plongées du lendemain. Pour se rendre jusqu'au récif, la mer était très agitée et la plupart des Chinois avaient le mal de mer. L'équipage était habitué, il était muni de sachets papier et accourait pour les tendre aux malheureux qui en avaient besoin. Vous l'aurez compris, la mer était agitée lors de nos diverses plongées. Nous avons donc été quelque peu surpris et déçus du manque de visibilité sous l'eau par rapport à ce que nous avions expérimenté en Egypte. Il est vrai aussi que nous avions beaucoup d'attente quant à notre plongée sur la grande barrière. Toutefois, même si les conditions n'étaient pas optimales, nous avons vu des tortues, des requins de récif, une murène ainsi que des poissons de toutes sortes et couleurs. Même Nemo a finalement daigné se montrer. Ce qui était particulier pour nous et tout à fait nouveau, c'est que nous avons plongé seuls. Il nous incombait donc de se repérer sous l'eau et de revenir au bateau... Etonnamment, nous nous en sommes plutôt bien sortis mais ce fut grâce à Vincent. La plongée nocturne était surtout impressionnante avant de rentrer dans l'eau toute noire, mais une fois immergés et munis d'une lampe torche, l'appréhension a laissé place à la fascination. Les poissons nocturnes chassaient et nous les avons vus en gober de plus petits qu'eux alors que certains de leurs congénères diurnes dormaient sur le sable. Nous avons également plongé à l'aube, moment lors duquel, les poissons nocturnes vont se coucher et les diurnes se réveillent, il en résulte alors une grande activité sous-marine.

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  • Après notre première baignade à Byron Bay, nous poursuivons la route le long de la côte est en direction du nord. Nous faisons ensuite halte sur plusieurs îles, certaines plus connues et touristiques que d'autres.

     Peu avant Brisbane, nous prenons le ferry pour Stradbroke island. Sur place, un bus public s'arrête aux principaux lieux d'intérêt. Une jolie marche longeant la côte nous a permis d'observer les vagues venant se briser violamment contre les rochers. La mer plutôt agitée ce jour-là nous a livré un beau spectacle. Nous avons tout de même pu nous baigner sur une plage patrouillée située sur une côte à l'abri du vent. En fin de journée, des kangourous se nourissent dans l'herbe. Nous n'en avions pas revu depuis la Tasmanie et sommes tout contents de nous retrouver nez à nez avec eux.

    Brisbane, la capitale du Queensland ne nous aura pas retenu longtemps. Nous la quittons après une journée durant laquelle nous nous sommes promenés au parc public situé sur une colline qui nous a permis de profiter d'une vue panoramique et avons marché dans les rues du centre ville.

    Fraser Island, où nous restons deux jours est une île parc national fameuse pour ses dingos comportant deux hôtels, quelques maisons de vancances et des campings. Nous sommes plutôt chanceux avec la météo car nous arrivons à éviter la pluie, par contre les forts vents des derniers jours rendent la mer très agitée et brunâtre ce qui nous empêche de voir les requins, raies et dauphins que l'on peut normalement apercevoir à travers l'eau transparente. Le premier jour, nous embarquons à bord d'une voiture 4x4 conduite par notre guide très cultivé et intéressant avec un couple de cinquantenaires écossais. Nous faisons halte aux "champagne pools" et aux dunes de sable. Après de nombreux kilomètres  parcourus sur des pistes en sable ainsi que sur la plage une fois la marée descendue nous profitons d'un repos bien mérité au jacuzzi de l'hôtel. Le lendemain, nous repartons à la visite de l'île dans un camion 4x4 accompagnés d'une trentaine de passagers. L'ambiance change radicalement de celle du jour précédent, mais n'enlève rien à la beauté de l'île. Après une halte-baignade au lac Mac Kenzie, un arrêt à l'épave d'un bateau, une trempée de jambes à Ellis creek, quelques photos de pinnacles et une balade dans la rainforest la journée s'achève et il est temps de reprendre le bateau pour quitter l'île.

    Excursion suivante, les Whitsundays islands que nous visitons en trois jours sur un voilier de 50 pieds avec douze personnes très sympathiques. Nous sommes heureux de rencontrer des gens et de retrouver des moments de partage. La vie sociale commençait à nous manquer. Nous nous entendons particulièrement bien avec un couple de jeunes hollandais et passons encore un jour en leur companie au retour de notre excursion. Le vent est au rendez-vous et les conditions sont idéales pour naviguer. Pour la première fois lors de notre voyage, nous faisons du snorkeling et pouvons voir divers poissons et coraux. Nous faisons également la découverte des "stingersuits" (combinaisons en lycra destinées à nous protéger des piqûres de méduses mortelles). Entre les mois d'octobre et mai, on ne peut se baigner dans la mer à cause de celles-ci. Pour y remédier, de magnifiques piscines sont construites et l'accès y est gratuit. Nous avons bien profité de celle de Airlie beach qui portait bien son nom de "lagoon".

    Quelques jours plus tard, et après une traversée en ferry depuis Townsville, nous nous promenons dans le parc national de Magnetic island. Nous avions prévu un départ matinal pour marcher avant qu'il ne fasse trop chaud, mais vers 10h, la température a déjà atteint 32 degrés, l'humidité 80% et nous suons à grosses gouttes. Heureusement, notre point d'arrivée est une plage et une petite trempette est bienvenue. Nous poursuivons notre chemin et faisons halte de plage en plage. Un koala nous salue du haut de son arbre qui n'était pour notre plus grand plaisir pas haut et nous a permis de l'observer de très près.

     

    Stradbroke island

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    Fraser island

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     Whitsundays islands

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    Bowen 

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    Magnetic island 

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  • Nous voilà de retour à la maison. Nos mères nous on fait bon accueil à la sortie de l'avion. Pour l'instant notre programme n'a rien de fou. Défaire les valises, lessives (plus à la main), visite de la famille, bouclage des comptes, etc... Mais réjouissez-vous, dans les jours qui suivent nous allons étoffer ce blog et vous raconter tout ce que nous avons encore vu durant les dernières semaines. Vous verrez les beautés naturelles du Queensland, les crocos féroces des estuaires, les peintures aborigènes de Kakadu, les chutes d'eau du Northern Territory et bien d'autres images. Une bonne chose du retour est la retrouvaille avec notre propre matériel informatique. Cela sera un réel plaisir et plus une corvée d'alimenter les articles avec des photos. Il se pourrait aussi que nous ajoutions d'autres photos aux anciens articles. Nous vous en informerons si c'est le cas.

    Merci à vous lecteurs  d'avoir consulté ce blog (plus de 3000 visites depuis l'ouverture) tout au long de notre aventure même s'il y a parfois eu de longs silences. Merci aussi pour tous vos commentaires qui nous ont rappelé que vous pensiez à nous.


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  • À défaut d'une superbe tente de camping que nous n'avons plus, nous logeons maintenant dans un grand bus camping. À force d'économiser sur tout depuis le début du voyage, nous approchons de la fin et il nous reste encore des sous. Nous avons donc décidé de nous payer le luxe de la douche à bord. Cette option ne vient pas seule. Nous avons aussi les toilettes, trois plaques de cuisson au gaz, hotte de ventilation, eau chaude, télé avec lecteur dvd et, suivant les jours, vue sur la plage.
    En Nouvelle-Zélande, nous avions remarqué que les campervans avec toilettes et douche à bord induisant récupération des eaux usées pouvaient camper librement où bon leur semblait. Nous avons donc peut-etre un peu naïvement pensé que cela serait pareil en Australie. Théoriquement, le "free camping" n'est plus autorisé et il faut faire marcher l'économie en payant un camping. Ayant déjà tout le confort à bord et ne voyant pas ce que le camping nous apporterait de plus, nous dormons sur des aires de repos où dans des lieux calmes qui nous semblent propices. Cela a bien fonctionné durant une semaine jusqu'à ce qu'un matin un policier nous réveille et nous demande de partir afin d'éviter une amende. Cet épisode n'a pas modifié nos habitudes, par contre Céline dort moins sereinement. 
    En longeant la côte est vers le nord, les plages se succèdent mais ne se ressemblent pas, excepté leur allure digne de carte postale. Nous avons retrouvé un climat estival et lorsqu'il ne pleut pas, c'est un plaisir de se baigner dans la mer de corail et ses 24 degrés.
    Byron Bay et son phare situé à l'extrémité est du pays a marqué la fin de notre traversée de l'état du New South Wales. L'eau y était si transparente que nous avons aisément pu observer depuis le phare un groupe de dauphins qui jouait dans les vagues, puis un autre qui partageait son terrain de jeu avec les surfers.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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