Les vols partant de Tasmanie vont tous en Australie. Impossible donc
de voler directement jusqu'en Nouvelle-Zélande. Vu que nous faisions
de toute façon une escale à Melbourne, nous en avons profité pour y
rester quelques jours, le temps de visiter la ville et de faire une
escapade vers la mythique great ocean road.

Melbourne est la deuxième plus grande ville du pays avec 3,9 millions d'habitants. En marchant
dans la rue, nous croisons beaucoup de cravates et de tailleurs. Le
CBD (Central Business District) est d'ailleurs plus grand que celui de
Sydney. Les jeunes voyageurs remplissent toutes les auberges de
jeunesse où les animations et l'ambiance sont au rendez-vous. Le
quartier de Fitzroy se démarque du centre ville non seulement par ses
immeubles bas typiques de Melbourne mais aussi par son ambiance un peu
bobo. On peut y dénicher des boutiques aux articles déjantés et de
bons restaurants aux menus et décors originaux.

Nous avons ensuite loué une voiture pour aller jusqu'aux douze apôtres en empruntant la great
ocean road. Là-bas, on conduit très lentement. Il n'y a que des
voitures de location pour les touristes et des campervans. Tout le
monde roule avec le nez en l'air car la grande attraction est les
koalas qui sont cachés dans les branches des eucalyptus bordant la
route. Il n'est pas rare que tout le monde s'arrête même au milieu de
la route lorsqu'un koala est un peu plus actifs que les autres. En
effet, ces animaux solitaires dorment 19 heures par jour. Nous n'avons
pas compris si c'est à cause du peu de calories qu'ils tirent des
feuilles d'eucalyptus ou à cause du fait qu'ils dépensent beaucoup
d'énergie pour désintoxiquer ces feuilles. Toujours est-il qu'un koala
qui se gratte engendrera un bouchon par la rareté du phénomène. Mais
cette attraction touristique n'est pas comparable avec les 12 apôtres.
Bien qu'ils ne restent que six de ces morceaux de côtes détachés à
cause de l'érosion très rapide de cette côte, les touristes affluent
en nombre et les hélicoptères se suivent les uns derrières les autres
pour permettre aux plus fortunés d'admirer les vues aériennes. Il faut
quand même avouer que le bain de foule en vaut la peine. Cette portion
de côte est vraiment photogénique.