Alors que nous hésitions a récrire un article vu le rapport qualité prix très mauvais des ordis de Nouvelle-Zélande, voilà que nous tombons dans une auberge qui nous offre deux heures d'internet. Nous en profitons donc pour publier quelques photos de Sydney.
Trois jours dans cette ville hypercative ont passé comme l'éclair. Céline y ayant déjà passé 2 mois il y a quelques années, sa connaissance du terrain nous a permis de voir ce qu'il ne fallait pas manquer. Comme toujours dans les villes que nous visitons, nos pieds sont notre mode de transport principal. Avant de commencer à silloner les rues, nous sommes aller faire le plein de graisse au marché aux poissons. Le fish and chips est le repas classique là-bas. Il s'agit d'un poisson frit dans une panure qui dégouline son gras sur des grosses frites. C'est très bon et cela permet de marcher des heures avant d'être tenter par le meilleur des muffin. Nous avons ensuite promené nos ventres ballonnés autour de l'opéra puis l'avons hissé sur le Harbour Bridge avant de le laisser rouler jusque dans le jardin botanique.
Le lendemain, nous avons marché entre les plages de Bondi et Coogee comme tout le monde qui visite Sydney. Aujourd'hui nous avons encore marché du côté de Manly. Ce qui est frappant dans cette ville est la proximité de la mer où que l'on se trouve. Grâce à tous ces bras de mer, les possibilités d'avoir une maison les pieds dans l'eau sont presque infinies.
Nous avons nos billets d'avion pour notre retour en Suisse début mai et nous quitterons l'Australie depuis Darwin. Demain nous irons chercher notre bus de location et prendrons la route vers le nord. Plus de 6000 km nous attendent.

 

 

 

 

Apres une belle traversee du detroit de Cook, nous voila arrives a Wellington. Cette ville fait peur quand on y imagine un tremblement de terre. Les maisons sont perchees sur des collines vertes et pentues. Certaines villas penchent deja dans le vide et donnent l'impression qu'une pichenette les ferait basculer. Vite, partons! De toute facon, nous y reviendrons pour deposer Joanne a l'aeroport.

Nous sommes montes direction Auckland par la cote ouest. Nous voulions tout de suite gravir un volcan et avons choisi le mont Taranaki. Malheureusement, des pluies torrentielles et un risque de debordement des cours d'eau nous ont fait renoncer. Mais dans toute chose il y a du bon. A force de croiser toutes ces rivieres occupant la largeur maximale de leur lit, nous nous sommes dits qu'il fallait voir une cascade. Et la premiere sur notre route a ete la Bridal Veil Fall qui signifie cascade du voile de la mariee. Nous n'avons pas ete decus. Le voile etait immense (50 m de haut) et le debit impressionnant.

Avec cette meteo defavorable aux activites de plein air, nous avons vite fait d'arriver a Auckland. Nous avons fait la surprise a Joanne d'arriver quelques jours plus tot que prevu. L'emotion etait grande entre les deux soeurs qui ne s'etaient pas vues depuis 6 mois. Le soleil est reapparu et nous avons filer au bord de mer pour savourer ces retrouvailles. Apres une petite balade agrementee d'une glace, nous avons retrouve notre bus avec une fenetre ouverte. La serrure avait ete forcee et nos sacs avaient disparus. Celine et moi avons eu beaucoup de chance car a force de s'etaler dans le bus, il ne restait plus grand chose dans nos sacs a dos. Il nous manque notre tente, un matelas de camping, le super gilet en duvet de Chine, notre pharmacie et des bricoles remplacables. On ne pourra donc plus faire de camping mais nous louerons a nouveau un bus en Australie, ce qui nous laisse deja pas mal de liberte. Cette histoire a ete bien plus ennuyeuse pour Joanne qui a perdu deux natels, son porte-monnaie avec carte de credit, son appareil photo et ses lunettes de vue. Elle n'avait a disposition qu'une semaine pour tout remplacer avant de partir voyager avec nous puis dans l'ile du sud suite a ses trois mois d'ecole de langue a Auckland. En plus des examens d'anglais, cette mesaventure lui a bien occupe sa semaine.

Pendant que Joanne a releve ce defit avec brio, nous avons visite l'extreme nord de l'ile. Les dauphins se sont montres lors de notre croisiere a la Bay of Islands, la mer de Tasmanie et le Pacifique se sont enlaces a Cape Reinga et les 4x4 ont file sur la plage-autoroute de Ninety Mile Beach.

Les paysages etaient moins spectaculaires en redescendant par la cote est en compagnie de Joanne. On se souviendra de la source d'eau chaude sur une plage de la peninsule de Coromandel ou l'on creuse un trou dans le sable a maree basse pour se mettre les fesses au chaud. Le probleme est que la zone chaude ne fait que deux metres de large et que 100 bidochons viennent pour la meme chose. L'alerte au tsunami suite au tremblement de terre au Japon ne les a pas decourages et nous n'avons pu tremper qu'un orteil. A defaut de vues extraordinaires, Joanne nous a apporte bien du divertissement durant les quatre jours que nous avons passes ensemble. Peut-etre que les bons vins du pays nous ont aussi fait rigoler. C'est en tout cas une certaine sensation de vide que nous avons ressenti apres avoir laisse la soeur a l'aeroport de Wellington un matin pluvieux. Nous sommes alors alles chercher un peu de chaleur dans la partie volcanique de l'ile du nord.

La marche a Tongariro nous a bien degourdi les pattes apres tout ces kilometres en bus. L'ascension du volcan Ngauruhe (le mont Doom dans le seigneur des anneaux) a ete rude car il fallait monter droit en haut dans les cendres. La descente en courant a ete bien plus ludique et rapide. Dans cette region

volcaniquement tres active, il est facile et bon marche de trouver des bains thermaux. Pour l'de Vincent, nous avons meme pu nous offrir une chambre d'hotel avec piscine privee chaude sur la terrasse. Quel luxe apres un mois a se laver a la lavette dans le bus.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les vols partant de Tasmanie vont tous en Australie. Impossible donc
de voler directement jusqu'en Nouvelle-Zélande. Vu que nous faisions
de toute façon une escale à Melbourne, nous en avons profité pour y
rester quelques jours, le temps de visiter la ville et de faire une
escapade vers la mythique great ocean road.

Melbourne est la deuxième plus grande ville du pays avec 3,9 millions d'habitants. En marchant
dans la rue, nous croisons beaucoup de cravates et de tailleurs. Le
CBD (Central Business District) est d'ailleurs plus grand que celui de
Sydney. Les jeunes voyageurs remplissent toutes les auberges de
jeunesse où les animations et l'ambiance sont au rendez-vous. Le
quartier de Fitzroy se démarque du centre ville non seulement par ses
immeubles bas typiques de Melbourne mais aussi par son ambiance un peu
bobo. On peut y dénicher des boutiques aux articles déjantés et de
bons restaurants aux menus et décors originaux.

Nous avons ensuite loué une voiture pour aller jusqu'aux douze apôtres en empruntant la great
ocean road. Là-bas, on conduit très lentement. Il n'y a que des
voitures de location pour les touristes et des campervans. Tout le
monde roule avec le nez en l'air car la grande attraction est les
koalas qui sont cachés dans les branches des eucalyptus bordant la
route. Il n'est pas rare que tout le monde s'arrête même au milieu de
la route lorsqu'un koala est un peu plus actifs que les autres. En
effet, ces animaux solitaires dorment 19 heures par jour. Nous n'avons
pas compris si c'est à cause du peu de calories qu'ils tirent des
feuilles d'eucalyptus ou à cause du fait qu'ils dépensent beaucoup
d'énergie pour désintoxiquer ces feuilles. Toujours est-il qu'un koala
qui se gratte engendrera un bouchon par la rareté du phénomène. Mais
cette attraction touristique n'est pas comparable avec les 12 apôtres.
Bien qu'ils ne restent que six de ces morceaux de côtes détachés à
cause de l'érosion très rapide de cette côte, les touristes affluent
en nombre et les hélicoptères se suivent les uns derrières les autres
pour permettre aux plus fortunés d'admirer les vues aériennes. Il faut
quand même avouer que le bain de foule en vaut la peine. Cette portion
de côte est vraiment photogénique.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous avons loué une voiture et fait le tour de cette île magnifique en deux semaines. Les paysages sont variés et l'on passe rapidement des vues côtières à celles alpines ou rurales. Les parcs nationaux recouvrent plus de 40% du territoire. Nous y avons passé la plupart de notre temps, à faire de la marche et du camping ce qui nous a permis de côtoyer la faune australienne de près. Les différentes sortes de kangourous observées n'étaient pas farouches alors que les serpents fuyaient dès notre arrivée. Chaque animal rencontré était une nouveauté. Les echidneas sont un genre de hérisson au nez pointu, ils fouinent le sol à l'aide de celui-ci à la recherche de nourriture. 
Nous avons fait un trek de 85 km en quatre jours à travers les parcs nationaux de Cradle Mountain et du lac Saint Clair. Cet itinéraire très réputé en Australie, se nomme overland track et certains viennent y faire la marche de leur vie. On croise d'ailleurs tous les styles de sportifs, on peut comparer la grosseur des sacs à dos, ou le choix de l'équipement.On avait entendu dire qu'en Tasmanie il pouvait y avoir les quatre saisons en une journée et cela s'est presque confirmé. On a évité la neige alors que des amis suisses y ont eu droit. Le climat sur l'île est changeant et frais. Dans la partie ouest, il pleut jusqu'à trois mètres annuellement alors qu'en Suisse les précipitations avoisinent un mètre.